21 AVRIL 2018
Portes ouvertes au lieu-dit “Le Rocher”
Marine
BURIN
et
Xavier
LEFÈVRE
ont
ouvert
à
la
visite
leur
poulailler
le
vendredi
21
avril
2018.
On
y
accède
par
un
chemin
empierré
et
l’on
pressent
déjà
qu’il
s’agit
d’une
installation
qui
prend
ses
racines
dans
une
intégration
paysagère.
De
fait,
la
société «Les Poulets de LOUÉ» entend suivre un cahier des charges respectant la nature environnante.
Le
bâtiment,
tout
juste
sorti
de
terre,
s’étend
sur
81,50m
par
10,30m.
Ceci
représente
72
m
de
longueur
de
nids
où
les
poules
peuvent
pondre.
En
entrant
dans
le
poulailler,
un
espace
sanitaire
permet
aux
personnes
de
s’équiper
en
prenant
des
mesures
de
sécurité
nécessaires.
Ensuite
on
pénètre
dans
l’espace
de
ponte.
Les
poules
se
déplacent
librement
sur
les
côtés.
Deux
rigoles
amènent
les
granulés
suivant
toute
la
longueur
du
bâtiment
sur
deux
petits
tapis
roulants.
L’accent
est
mis
sur
l’utilisation
de
production
locale
de
céréales.
Des
coquilles
d’huîtres
viennent
en
complément
de
nourriture.
Les
abreuvoirs
sont
sous
forme
de
‘’pipettes’’
où
les
poules
font
venir
l’eau
en
piquant
avec
leur
bec.
Au
centre
du
bâtiment,
un
appareil
permet
de
suivre
le
poids
des
poules
–
c’est
un
peson
automatique.
Bien
sûr,
toutes
les
poules
ne
passent
pas
sur
cet
appareil
mais
cela
donne
une
tendance
générale.
La
température
doit
être
idéalement
à
19°…
pour
obtenir
des
œufs
calibrés
entre
48
et
72
g.
Quant
à
la
lumière, il faut en comptabiliser 16 h par jour, entre 6h et 22h.
Les
poules
vont
à
loisir
sur
les
caillebotis.
Les
fientes
traversent
un
sol
en
caoutchouc
alvéolé
et
percé
pour
tomber
80
cm
plus
bas.
Ceci
fait
que
les
poules
sont
toujours
au
sec
et
le
stockage
de
fientes
est
évalué
sur
une
année.
Lorsque
les
poules
sont
enlevées,
un
long
travail
commence
pour
retirer
tout
ce
qui
est
au
niveau
de
la
ponte
pour
être
nettoyé
et
désinfecté.
Quant
aux
fientes,
elles
sont
extraites
puis
étalées
dans
des
champs
de
la
ferme.
C’est
le
travail
de
Xavier
qui
a
calculé
la
surface
d’épandage
pour
ne
pas
mettre
trop
d’azote
sur
la
terre.
Pour
une
telle
quantité
de
déjections,
il
est
nécessaire
de
posséder
25ha de terre.
Cet
élevage
recevra
6
000
poules
à
compter
du
7
mai.
Et
c’est
environ
5800
œufs
qui
défileront
sur
le
tapis
central
pour
être
mis
en
alvéoles
par
Marine.
Le
matin,
deux
heures
de
travail
et
le
soir
une
heure,
sachant
que
80%
de
la
ponte
se
situent
le
matin.
Chaque
jour,
les
œufs
seront
mis
sur
palettes
en
chambre
froide
dans
l’attente
de
l’enlèvement
quatre
fois
par
semaine.
Les
lots
de poules sont installés pour 12 mois. Ensuite, le nettoyage et le vide sanitaire durent un mois.
L’hygiène
fait
partie
du
cahier
des
charges.
Vermifuges
et
vitamines
sont
importés
régulièrement
dans
l’eau.
Attention
à
la
salmonelle
!
Quant
à
la
sécurité
-
contre
la
grippe
aviaire
-
un
espace
de
confinement
extérieur
est
balisé
près
du
bâtiment.
En
liberté
totale,
les
poules
disposent
de
deux
fois
2,5
ha
d’herbe
(en
alternance
pour
éviter
trop
de
piétinement…)
et
avec
une
vue
imprenable !
Les poules caquettent à la ponte, soit 5800 fois dans le poulailler par jour. Dehors, en liberté il n’y a aucune nuisance sonore…
Le mot de la fin prononcé par Marine : ‘’Les poules pondeuses, une fois dressées, c’est agréable !’’
DJ