Les forges de l’Aune
Au
19
ème
siècle,
Montreuil-le-Chétif
et
Douillet-le-Joly
vivaient
notamment
grâce
à
l’industrie
métallurgique.
Située
à
cheval
sur
deux
communes,
l’usine
de
l’Aune,
fondée
en
1530,
était
le
dernier
maillon
du
tissu
industriel
de
la
région.
En
effet,
à
proximité
des
forges,
se
trouvaient
les
gisements
de
minerai
de
fer
des
Bercons
(St
Aubin-de-Locquenay)
et
les
hauts-fourneaux
de
Cordé
(Mont-Saint-Jean).
Le
lieu-dit
Bure était alors un lieu de passage important de convois.
À
l’époque,
la
forge
de
l’Aune
et
le
haut-fourneau
de
Cordé
étaient
de
grands
dévoreurs
de
charbon
de
bois.
L’essor
de
l’industrie
métallurgique
nécessitait
le
prélèvement
régulier
de
grandes
quantités
de
bois (forêt de Sillé) pour alimenter les fourneaux.
À la fin du 19
ème
siècle, l'industrie décline, concurrencée par les forges du Nord et de l’Est.
Aujourd’hui
encore,
le
site
des
forges
de
l’Aune
a
conservé
une
grande
partie
de
son
patrimoine
industriel
:
maisons
d’ouvriers,
retenue
d’eau,
ancienne
maison
du
maître
de
forge
maintenue
en
état
et
encore habitée, remises…
V.R.