13 MAI 2018
Commémoration du 8 mai 1945
C’est
sous
un
soleil
clément
que,
ce
dimanche
13
mai
2018,
une
douzaine
de
personnes
est
venue
honorer
la
mémoire
de
ceux
qui
sont
tombés
lors
de
la
seconde
guerre
mondiale.
Précédés
de
trois
porte-drapeaux,
les
présents
ont
formé
le
cortège
de
l’église
au
cimetière
où
se
trouve
le
monument
aux
morts.
Après
la
lecture
du
discours
de
Geneviève
Darrieussecq,
la
secrétaire
d’État
auprès
de
la
ministre
des
Armées,
par
Madame
la
maire,
l’hymne
national
retentit
entre
les
tombes
et
une
minute
de
silence
fut
respectée.
Pour
clore
la
commémoration,
le
comité
des
fêtes
a
offert
un
pot
de
l’amitié
à
la
salle
polyvalente.
Mais profitons de cette occasion pour faire un petit rappel historique.
Ce
8
mai
symbolise
la
victoire
des
Alliés
sur
l’Allemagne
nazie
et
la
fin
de
la
seconde
guerre
mondiale
en
Europe
(n’oublions
pas
que
les
Américains
continueront
de
se
battre
en
Asie
jusqu’au
2
septembre
1945,
date
de
la
reddition
du
Japon).
C’est
en
fait
le
7
mai
à
2h41,
à
Reims
que
l’armée
allemande
signe
sa
capitulation
avec
la
fin
des
combats
prévue
le
8
mai
à
23h01.
Mais
Staline
veut
que
les
Allemands
signent
leur
capitulation
dans
leur
capitale,
Berlin.
Pour
satisfaire
l’exigence
du
dirigeant
soviétique,
une
nouvelle
signature
a
donc
lieu
dans
la
nuit
du
8
au
9
mai
à
0h16
heure
russe
(23h16
heure
occidentale)
dans
la
banlieue Est de Berlin. Les Russes commémorent donc le jour de la Victoire le 9 mai.
En
France,
la
loi
du
7
mai
1946
fixe
la
commémoration
du
8
mai
1945,
le
8
mai
de
chaque
année,
si
ce
jour
est
un
dimanche
ou
le
dimanche
suivant.
Mais
les
associations
d’anciens
combattants
réclament
que
ce
jour
soit
férié
et
chômé.
Ils
devront
attendre
la
loi
du
20
mars
1953
pour
que
ce
jour
soit
déclaré
férié
mais
non
chômé.
Puis
dans
un
souci
de
réconciliation
avec
l’Allemagne,
Charles
de
Gaulle
supprime
ce
jour
férié
et
instaure
par
décret,
en
1959,
la
commémoration
du
8
mai
1945
le
deuxième
dimanche
de
mai.
Et
en
1968,
il
est
décidé
qu’il
sera
commémoré
chaque
année
à
sa
date,
en
fin
de
journée.
Le
président
Giscard
d’Estaing,
toujours
dans
un
souci
de
maintenir
l’amitié
franco-allemande,
supprime
même
cette
commémoration.
C’est
en
décembre
1981
que
François
Mitterrand
rétablit
la
commémoration
et
l’inscrit
à
la
liste
des
jours
fériés
désignés par le Code du Travail.
Le
8
mai
1945
marque
un
autre
événement
important
avec
le
début
d’une
violente
répression
contre
les
manifestations
indépendantistes en Algérie, notamment à Sétif…mais cela est une autre histoire…
MC